Le téléphone sort Abert de ses rêveries solitaires.
— Inspecteur Abert ?
— Oui ? c’est moi, j’écoute...
— En ce jour des défunts, je vous annonce que vous trouverez un nouveau venu au 29 rue des Ursulines, 1er étage.
— Quoi ?! Qui êtes-vous ?...
L’inconnu raccroche et l’inspecteur se reproche sa dernière question,
indigne du plus minable des stagiaires de la P. J. Tiens !... Au fait,
où donc est passé Karim ?
C’est à Tours que l’Inspecteur Abert, assisté de son stagiaire Karim, se
trouve confronté à un premier assassinat dont la mise en scène macabre
trouble l’atmosphère paisible du Jardin de la France. Comme disait
Brassens, que le policier cite à tout propos, « Y a pas seulement qu’à
Paris que le crime fleurit... »
Georges Abert aime Georges Brassens et parsème ses phrases de textes de ce chanteur. Georges Abert est un policier à l'ancienne qui réfléchit et qui cherche les indices. Georges Abert est un vieux de la vieille que plus grand chose ne surprend si ce n'est qu'un tueur en série sévit dans sa ville. Mais est ce vraiment un tueur en série ou ne serait ce pas simplement une vengeance.
Nous plongeons dans le monde obscur de l'homosexualité, du transformiste. Un monde qui essaie d'exister, de trouver sa place. Pas évident. Mais Abert ne lâche pas le morceau et va mettre à jour une bien triste histoire qui ne peut que nous laisser un arrière goût de déjà vu ou entendu.
Cet inspecteur, qui ne cesse de citer son maître Brassens, est bien sympathique de part son flegme, sa ténacité et son sens du détail. Un Hercule Poirot des temps moderne. Aidé de son stagiaire Karim, il part à la recherche d'un tueur pas ordinaire, qui le défit, et qui semble animé d'un esprit de vengeance insatiable.
Une gentille lecture qui m'a été offerte par le site Babelio et la maison d'édition La Geste lors de l'opération
ce qui m'a permit de découvrir un auteur méconnu mais pas inintéressant.
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