De la guerre civile chinoise à la mutinerie de Singapour, La Bataille de
Penang retrace les événements dramatiques du début de la Première
Guerre mondiale en Asie, au moment où les forces navales de la
Grande-Bretagne, de la France, de la Russie et du Japon expulsent les
Allemands de leurs possessions coloniales en Extrême-Orient et dans le
Pacifique.
C’est dans ce contexte qu’apparaît le combat d’arrière-garde de l’Emden, le croiseur allemand qui coula une vingtaine de navires marchands avant de rejoindre l’île de Penang, où il profita de la négligence des autorités portuaires pour détruire deux navires alliés, le Jemtchoug et le Mousquet. Les Britanniques mirent cette tragédie sur le compte des Russes et des Français. Deux semaines plus tard, le HMAS Sydney scellait le sort de l’Emden. En parallèle, la montée en puissance de la marine japonaise et la prise de Tsingtao dressent le décor de la guerre sino-japonaise deux décennies plus tard.
La Bataille de Penang offre ainsi un nouvel éclairage sur la débâcle qui a eu lieu parmi les navires de guerre alliés en Asie du Sud-Est et réhabilite la marine française grâce à de nombreux documents inédits, l’auteur ayant mis à jour pour la première fois les archives françaises et russes.
Quand on parle de la guerre 14-18, on pense, enfin pour ma part, France, Allemagne, tranchées, Verdun. Enfin, bref, on oublie qu'il s'agissait d'une guerre mondiale et que le théâtre des opérations n'était pas uniquement la France. Ce livre nous permet de remettre les pendules à l'heure et de revoir nos cours d'histoire.
C’est dans ce contexte qu’apparaît le combat d’arrière-garde de l’Emden, le croiseur allemand qui coula une vingtaine de navires marchands avant de rejoindre l’île de Penang, où il profita de la négligence des autorités portuaires pour détruire deux navires alliés, le Jemtchoug et le Mousquet. Les Britanniques mirent cette tragédie sur le compte des Russes et des Français. Deux semaines plus tard, le HMAS Sydney scellait le sort de l’Emden. En parallèle, la montée en puissance de la marine japonaise et la prise de Tsingtao dressent le décor de la guerre sino-japonaise deux décennies plus tard.
La Bataille de Penang offre ainsi un nouvel éclairage sur la débâcle qui a eu lieu parmi les navires de guerre alliés en Asie du Sud-Est et réhabilite la marine française grâce à de nombreux documents inédits, l’auteur ayant mis à jour pour la première fois les archives françaises et russes.
Quand on parle de la guerre 14-18, on pense, enfin pour ma part, France, Allemagne, tranchées, Verdun. Enfin, bref, on oublie qu'il s'agissait d'une guerre mondiale et que le théâtre des opérations n'était pas uniquement la France. Ce livre nous permet de remettre les pendules à l'heure et de revoir nos cours d'histoire.
Ce livre aborde deux thèmes que j'affectionne : l'histoire et l'Asie. D'abord, parlons un peu de la couverture car nous parlons toujours de l'intérieur et jamais de l'extérieur. La couverture est magnifique et très attirante. Je pense que sur un rayon, elle attire le regard. Ce bleu dégradé nous fait penser à la mer et à ses profondeurs ainsi qu'au ciel. Au centre, un médaillon avec les trois navires concernés ainsi que leur capitaine respectif. Cette couverture est sobre tout en étant très expressive.
Concernant le contenu, nous assistons à un véritable cours d'histoire avec ce qu'il faut de documents de l'époque, de photos, de cartes et de témoignages. Trois grands dossiers photographiques qui suivent l'évolution de cette guerre. Les photos sont regroupées par pays : France, Grande Bretagne, Allemagne, Japon, Russie et bien sur Chine.
A première vue cette histoire nous fait penser à Pearl Harbor : des navires de guerre au repos dans la rade, un mitraillage qui envoie par le fond bateaux et marins.
Situons d'abord le décor du drame. Penang est une île de Malaisie. L'Allemagne, comme de nombreux pays, possède une concession en Chine qui n'est pas encore la puissance que nous connaissons mais qui attise la convoitise de nombreux pays. C'est une base commerciale très importante. L'Allemagne envoie donc son croiseur, le Emden afin de jouer les perturbateurs sur le commerce des autres nations. Un seul endroit semble propice à ce petit jeu : le détroit de Malacca alors sous dominance anglaise. C'est un étroit corridor maritime qui relie le port George Town et la péninsule malaisienne. Aussi bizarre que cela puisse paraître, mais c'était aussi le cas pour Pearl Harbor, personne ne monte vraiment la garde. Tout le monde est au repos, les feux clairs et personne ne fait attention à ce bateau qui se glisse dans la nuit. Pour excuse, nous sommes dans une zone commerciale très active et la navigation est autorisée de nuit.
Afin de passer inaperçu, l'Emden se dote d'une quatrième cheminée ce qui lui permet, de loin, de passer pour un navire anglais. Ce tour de passe passe, lui permet d'approcher au plus prêt des bateaux ancrés et d'ouvrir le feu sans trouver de résistance.
Voilà un résumé succinct de l'aventure.
Bon je suis toujours un peu embêtée lorsque je dois dire des choses désagréables sur un livre que l'on m'a offert. Mais bon... C'est un récit cent pour cent historique, ce n'est pas un roman ni une histoire racontée. C'est un cours d'histoire très théorique donc ce n'est pas une lecture pour le soir. Beaucoup de personnages se croisent et il est donc difficile de se rappeler qui est qui. Beaucoup de points sont abordés : la politique du moment, les enjeux commerciaux, la guerre, les envies de certaines personnes à laisser leur empreinte dans l'Histoire.
C'est très intéressant mais très difficile à lire. Je n'ai pas beaucoup eu de plaisir à lire ce livre même si j'ai appris beaucoup de choses. A réserver à un public averti.
A première vue cette histoire nous fait penser à Pearl Harbor : des navires de guerre au repos dans la rade, un mitraillage qui envoie par le fond bateaux et marins.
Situons d'abord le décor du drame. Penang est une île de Malaisie. L'Allemagne, comme de nombreux pays, possède une concession en Chine qui n'est pas encore la puissance que nous connaissons mais qui attise la convoitise de nombreux pays. C'est une base commerciale très importante. L'Allemagne envoie donc son croiseur, le Emden afin de jouer les perturbateurs sur le commerce des autres nations. Un seul endroit semble propice à ce petit jeu : le détroit de Malacca alors sous dominance anglaise. C'est un étroit corridor maritime qui relie le port George Town et la péninsule malaisienne. Aussi bizarre que cela puisse paraître, mais c'était aussi le cas pour Pearl Harbor, personne ne monte vraiment la garde. Tout le monde est au repos, les feux clairs et personne ne fait attention à ce bateau qui se glisse dans la nuit. Pour excuse, nous sommes dans une zone commerciale très active et la navigation est autorisée de nuit.
Afin de passer inaperçu, l'Emden se dote d'une quatrième cheminée ce qui lui permet, de loin, de passer pour un navire anglais. Ce tour de passe passe, lui permet d'approcher au plus prêt des bateaux ancrés et d'ouvrir le feu sans trouver de résistance.
Voilà un résumé succinct de l'aventure.
Bon je suis toujours un peu embêtée lorsque je dois dire des choses désagréables sur un livre que l'on m'a offert. Mais bon... C'est un récit cent pour cent historique, ce n'est pas un roman ni une histoire racontée. C'est un cours d'histoire très théorique donc ce n'est pas une lecture pour le soir. Beaucoup de personnages se croisent et il est donc difficile de se rappeler qui est qui. Beaucoup de points sont abordés : la politique du moment, les enjeux commerciaux, la guerre, les envies de certaines personnes à laisser leur empreinte dans l'Histoire.
C'est très intéressant mais très difficile à lire. Je n'ai pas beaucoup eu de plaisir à lire ce livre même si j'ai appris beaucoup de choses. A réserver à un public averti.
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