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Elle est une hackeuse de génie. Une justicière impitoyable qui n’obéit qu’à ses propres lois. Il est journaliste d’investigation. Un reporter de la vieille école, persuadé qu’on peut changer le monde avec un article. La revueMillénium, c’est toute sa vie.
Quand il apprend qu’un chercheur de pointe dans le domaine de l’intelligence artificielle détient peut-être des informations explosives sur les services de renseignements américains, Mikael Blomkvist se dit qu’il tient le scoop dont Millénium et sa carrière ont tant besoin. Au même moment, Lisbeth Salander tente de pénétrer les serveurs de la NSA…
Dix ans après la publication en Suède du premier volume deMillénium, David Lagercrantz livre un thriller d’une actualité brûlante et signe les retrouvailles des personnages cultes créés par Stieg Larsson. La saga continue.
Très, très déçue. Pourtant je l'attendais avec impatience et je crois que je devais être la première cliente de ma ville à l'acheter. J'ai adoré les trois premiers Millénium qui s’ingurgitaient d’une traite, addictifs. Stieg Larsson, champion du page-turner, déroulait son histoire
avec un style aussi précis que l’est son héros, Mikael Blomkvist, passé
maître dans l’investigation économique. Son autre atout avait pris les
traits du personnage féminin Lisbeth Salander, hackeuse solitaire,
véritable trouvaille de la saga. Tout en elle nous la rendait antipathique mais si sympathique en même temps. Franchement, je l'ai préféré à Blomkvist. J'étais impatiente de retrouver mes deux héros.
Bon, ben... je n'ai rien retrouvé du tout. Lisbeth est absente, a perdu toute sa fougue qui faisait sa force. Dans les précédents épisodes, Lisbeth était une guêpe scotchée à son ordinateur. Là, on la retrouve face à son ordinateur, allez soyons généreux, en tout et pour tout sur dix pages. Face aux
molosses, elle s'avérait plus rapide, plus vive, mais ses coups
portaient à peine et elle avait conscience que la gifle d'une brute
pouvait la tuer. Que fait Lisbeth dans le tome 4 ? Elle assomme un géant
d'un coup de boule alors qu'elle se remet difficilement d'une blessure
par balle. La voilà transformée en super héros. Elle n'est plus la hackeuse de génie qui s'immisce dans tous les systèmes informatique, non elle craque des codes. Blomkvist est renvoyé au second rôle. On ne le voit pas chercher, fureté, débusqué le scoop. Il subit les évènements. Le personnage principal n'est même pas le garçon autiste, August, non ce sont les recherches réalisées par son père le professeur Frans Balder sur l'intelligence artificielle.
Lagercrantz nous explique le menu par le détail pour être sûr que l’on a
tout bien compris. Si c’est payant pour rendre certaines scènes de
piratage informatique crédibles, cet excès d’explications nuit à la
fluidité du récit. Et tout finit par devenir prévisible à force de
redite. Et là, c'est l'overdose. Trop technique, trop barbant. Le rythme est sans arrêt cassé
Ce qui ne me tue pas se lit sans la ferveur et le plaisir des précédents. D'après les rumeurs du net il y aurait un tome 5 en préparation. Si c'est du même acabit, cela se fera sans moi.
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